Les métiers de la psychologie

Psychologie

Psychothérapie

Psychiatrie

Psychologie

La dénomination professionnelle de « psychologue » est protégée par la Loi sur les professions de la psychologie (LPsy), En vertu de cette loi, seule une personne titulaire d’un Master ou d’une Licence en psychologie délivrés par une université suisse ou d’un diplôme en psychologie étranger reconnu comme équivalent par la Confédération est habilitée à exercer avec le titre de « psychologue ».

La mention « Psychologue FSP » peut dans ce contexte être portée par les personnes membres de la Fédération Suisse des Psychologues comme marque de qualité. La FSP et l’OFSP reconnaissent en outre de nombreux titres de spécialisation (MAS, CAS ou DAS) dans le domaine de la psychologie.

Psychothérapie

La psychothérapie peut être pratiquée par des psychologues spécialistes en psychothérapie FSP et OFSP et par des médecins psychiatres qui ont suivi une formation postgrade fédérale en psychothérapie.

Depuis le 1er juillet 2022, l’assurance maladie de base prend en charge les coûts des psychothérapies

qui ont été prescrites par un·e médecin. Pour pratiquer et facturer au titre de la LaMal, un·e psychothérapeute doit posséder une autorisation cantonale de pratiquer et de facturer. En canton de Vaud ces autorisations sont délivrées par l’Office du médecin cantonal.

Compte tenu du changement de loi, il existe actuellement un flou important au sujet des prestations psychothérapeutiques et soutien psychologique que les assurances complémentaires vont rembourser à l’avenir.

Psychiatrie

La psychiatrie est une discipline médicale. Les médecins psychiatres et psychothérapeutes ont l’autorisation de prescrire des médicaments psychotropes.

Les métiers de la psychologie sont nombreux et recoupent divers champs de la santé mentale, comme en témoignent les nombreuses formations certifiées par la.FSP ou l’OFSP.

Outre la psychothérapie, les psychologues offrent leurs prestations dans les domaines tels que le sport, le coaching, l’orientations professionnelle, la santé…

Lorsqu’elles sont prescrites par un médecin ou un psychiatre, les prestations psychothérapeutiques réalisées par un psychothérapeute reconnu et au bénéfice d’une autorisation cantonale de pratiquer et de facturer est assuré par l’assurance de base. Les autres prestations sont dépendantes des contrats d’assurances complémentaires. Il convient de voir avec votre assurance quelles sont les prestations prises en charge.

Foire Aux Questions

Quisque velit nisi, pretium ut lacinia in, elementum id enim. Vivamus magna justo, lacinia eget consectetur sed, convallis at tellus. Curabitur arcu erat, accumsan id imperdiet et, porttitor at sem. Curabitur arcu erat, accumsan id imperdiet et, porttitor at sem. Curabitur arcu erat, accumsan id imperdiet et, porttitor at sem. Donec rutrum congue leo eget malesuada. Donec sollicitudin molestie malesuada. Curabitur non nulla sit amet nisl tempus convallis quis ac lectus.

Quisque velit nisi, pretium ut lacinia in, elementum id enim. Vivamus magna justo, lacinia eget consectetur sed, convallis at tellus. Curabitur arcu erat, accumsan id imperdiet et, porttitor at sem. Curabitur arcu erat, accumsan id imperdiet et, porttitor at sem. Curabitur arcu erat, accumsan id imperdiet et, porttitor at sem. Donec rutrum congue leo eget malesuada. Donec sollicitudin molestie malesuada. Curabitur non nulla sit amet nisl tempus convallis quis ac lectus.

Quisque velit nisi, pretium ut lacinia in, elementum id enim. Vivamus magna justo, lacinia eget consectetur sed, convallis at tellus. Curabitur arcu erat, accumsan id imperdiet et, porttitor at sem. Curabitur arcu erat, accumsan id imperdiet et, porttitor at sem. Curabitur arcu erat, accumsan id imperdiet et, porttitor at sem. Donec rutrum congue leo eget malesuada. Donec sollicitudin molestie malesuada. Curabitur non nulla sit amet nisl tempus convallis quis ac lectus.

La psychothérapie: les principaux courants

La psychothérapie est le traitement des personnes présentant des troubles psychiques ou d’origine psychique. Ce traitement se fait selon des méthodes ayant fait leurs preuves dans la recherche empirique. Un courant est un référentiel théorique de compréhension de l’être humain. Nous en présentons ici une liste non exhaustive mais significative dans notre région.

La thérapie d'orientation systémique

L’approche systémique, apparue au début des années 40, se fonde sur la combinaison de la théorie générale des systèmes, de la théorie de la communication et de la cybernétique.

Dans leur manière d’aider les personnes présentant des troubles psychiques, les thérapeutes d’orientation systémique s’inspirent des principes de la science systémique. Celle-ci, portant sur l’évolution des phénomènes vivants et non vivants et la complexité des interactions dans lesquelles ils se manifestent, n’a pas été élaborée prioritairement dans le domaine des sciences humaines cliniques. Mais plusieurs de ses énoncés de base vont être utilisés dans la rencontre thérapeutique:

Association Suisse de Thérapie et d’Intervention Systémique (ASTHEFIS)

La thérapie comportementale et cognitive

La thérapie comportementales et cognitive (TCC) date des années 50. Elle est liée aux noms de Wolpe, Skinner, Eysenck, Shapiro et aux théories du réflexe conditionné et de l’apprentissage. Dès les années 60-70, les théories de l’apprentissage social mettront en lumière l’influence des facteurs sociaux sur le comportement humain et sur l’apprentissage, ainsi que sur leur utilisation thérapeutique possible.

L’approche cognitive a pour objet la perception, la pensée et le dialogue interne. Sous cette influence, la TCC s’écarte de l’apprentissage comportemental au sens strict et classique du terme, pour s’orienter vers l’acquisition de stratégies comportementales ou de compétences de base entraînant l’auto-instruction ou l’auto-contrôle. Elle permet l’acquisition de stratégies de maîtrise de la peur ou de résolution de problèmes les plus divers. La TCC se centre sur le comportement faisant problème à la clientèle, et l’individu est vu en interaction avec son milieu et pas seulement comme un être dirigé par des forces internes.

Sur le plan thérapeutique, la démarche consiste à abaisser quelque peu la barre des exigences que la patientèle se fixe et de prendre conscience des émotions et pensées qui bloquent sa possibilité de jouir du moment présent. Elle permet si nécessaire de l’aider à voir comment réaménager sa vie afin d’avoir des moments de répit.

Un contrat thérapeutique est établi entre le thérapeute et la clientèle qui spécifie par écrit, le but, les méthodes de la thérapie. le nombre et la durée des séances ainsi que les modalités d’évaluation de l’effet de la thérapie. C’est une thérapie à court, moyen et long terme (environ 20 séances sur 6 mois) qui peut aussi s’étendre sur une durée d’une année ou plus si nécessaire.

Société Suisse de Thérapie Comportementale et Cognitive (SSTCC-SGVT)

Association Suisse de Psychothérapie Cognitive (ASPCO)

La psychanalyse

Selon une définition classique de son fondateur, Sigmund Freud, “la psychanalyse est le nom : d’un procédé d’investigation des processus psychiques qui, autrement sont à peine accessibles ; d’une méthode de traitement des troubles névrotiques, qui se fonde sur cette investigation ; d’une série de conceptions psychologiques, acquises par ce moyen, et qui fusionnent progressivement en une discipline scientifique nouvelle”. Depuis lors, la psychanalyse a élargi ses théories et son champ d’action, ne se bornant plus aux seuls troubles névrotiques. Les postulats fondamentaux concernent la reconnaissance du rôle primordial des processus inconscients et de la sexualité infantile. Le complexe d’Œdipe joue le rôle d’un “organisateur” psychique qui s’actualise dans la vie du sujet, notamment sous forme de symptômes. On le retrouve dans le transfert qui se noue avec le∙la psychanalyste et qui sert de fil conducteur au traitement.

La cure classique – dite cure type – implique un cadre spécifique : la régularité des séances, de 3 à 5 par semaine, d’une durée de 45 ou 50 minutes, le dispositif “divan-fauteuil” où le∙la patient∙e est allongé∙e et le psychanalyste assis derrière, donnant au∙ à la patient∙e la règle fondamentale dite de l’association libre qui consiste pour le∙la patient∙e à “dire tout ce qui lui passe par l’esprit dans le temps de la séance”. L’analyste fournit à partir de ce matériel un travail centré sur l’interprétation et l’élaboration, qui tient compte du transfert et des résistances. Le∙la psychanalyste conserve une attention bienveillante et une attitude neutre; il∙elle s’abstient d’interférer par des conseils ou toute autre gratification qui viendraient renforcer les résistances et empêcher le développement des fantasmes. Commence alors un processus dont l’évolution et la résolution exigent un temps assez long (souvent plusieurs années).

La formation des psychanalystes se base sur la cure personnelle et se déroule notamment dans le cadre de l’Association Psychanalytique Internationale (API, fondée par Freud en 1908) dont la Société Suisse de Psychanalyse fait partie.

Société Suisse de Psychanalyse (SSPsa) – Centre de Psychanalyse Raymond de Saussure 
Site internet : 

Association Suisse Romande de Psychanalyse d’orientation lacanienne :

Les thérapies d'inspiration psychanalytique

Les psychothérapies issues de la psychanalyse sont nombreuses et variées, psychothérapies analytiques de groupe, de relaxation, psychodrame etc. Les psychothérapies psychanalytiques individuelles se basent elles aussi sur les principes énoncés ci-dessus mais diffèrent de la cure type par le cadre: nombre moins élevé de séances hebdomadaires (une ou deux) et position face à face. Le maniement du transfert dans ces conditions relève d’une certaine spécificité qui nécessite de la part des psychothérapeutes une bonne formation de base (comprenant une cure personnelle) et une solide expérience qui leur permettent d’utiliser à bon escient la clarification, la confrontation et l’interprétation.

L’Association Romande pour la Psychothérapie Psychanalytique (ARPP), branche de la Fédération Européenne de Psychothérapie Psychanalytique (EFPP), regroupe depuis peu les thérapeutes, formés ou en formation.

EFPP Suisse romande – Association Romande pour la Psychothérapie Psychanalytique (ARPP) :

La thérapie centrée sur la personne

Le psychologue américain Carl Rogers, fondateur de l’approche dite centrée sur la personne, est l’un des représentant∙e∙s de cette psychologie humaniste qui s’est développée dans les années cinquante. Ce que Rogers constate, c’est que chacun∙e possède en soi une tendance fondamentale à réaliser pleinement ses potentialités humaines. La principale condition pour que cela se produise est que la personne bénéficie d’une acceptation de la part de celles et ceux avec qui elle est en relation. Ceci permet alors l’émergence d’une conscience claire et constructive de chaque événement vécu.

En psychothérapie, le∙la patient∙e à qui est offerte cette acceptation inconditionnelle est peu à peu capable d’élaborer son vécu présent et passé, et de s’en former une représentation adéquate. Il ou elle juge lui-même de la valeur de son expérience quant à son équilibre et son projet personnels, et aborde peu à peu chaque nouvelle situation de façon adaptée et créative.

Société Suisse pour l’approche et la Psychothérapie Centrée sur la Personne (SPCP) :

Gestalt-thérapie

Tirant son origine historiquement et théoriquement dans la “psychologie de la forme” (Gestalt psychologie) et dans la psychanalyse de l’avant-guerre, la Gestalt-thérapie est apparue aux Etats-Unis dans les années 50 avant de connaître un vif succès dès les années 70. Cette approche de la psychothérapie, élaborée surtout à partir des intuitions de Fritz Perls, est restée marquée par les contextes socioculturels où elle a évolué, que ce soit celui de l’Allemagne du début du siècle (existentialisme, phénoménologie) ou des Etats-Unis plus tard (psychologie humaniste, recherche d’une “3ème voie” entre psychanalyse et comportementalisme).

La Gestalt-thérapie développe une perspective unifiante de l’être humain ; c’est une thérapie holistique qui tend à l’intégration des dimensions psychique (cognitive et affective), corporelle, sociale et spirituelle de l’individu. Elle met l’accent sur la prise de conscience de l’expérience actuelle. Partant du fait que c’est toujours dans l’ici et maintenant que s’expriment, que s’actualisent les conflits des client∙e∙s, l’on ne cherchera pas tant à savoir pourquoi il∙elles en sont arrivé∙e∙s là, mais bien plutôt “comment” ils∙elles fonctionnent et qu’est-ce qu’il∙elles vivent en ce moment.

La Gestalt-thérapie favorise un contact authentique avec les autres, un ajustement créateur de l’organisme à l’environnement, ainsi qu’une prise de conscience des mécanismes intérieurs qui nous poussent trop souvent à des conduites répétitives et périmées. Elle met en relief nos processus de blocage ou d’interruption dans le cycle normal de satisfaction de nos besoins et démasque nos évitements, nos peurs et nos inhibitions ainsi que nos illusions.

Cette forme de psychothérapie ne vise pas simplement à expliquer les origines de nos difficultés mais à expérimenter des pistes de solutions nouvelles : à la recherche du “savoir pourquoi” elle ajoute le “sentir comment”, mobilisateur de changement. Le travail thérapeutique ne se focalisera pas tant sur la “guérison” des symptômes mais plutôt sur le rétablissement et sur le développement du potentiel humain. Les thérapeutes y sont collaborateur∙trice∙s actif∙ve∙s du processus de développement des client∙e∙s et l’accent est mis sur la responsabilisation, l’autonomie et l’ajustement créateur.

Société Suisse Romande de Gestalt-Thérapie (SSRGT) :

L'analyse transactionnelle

Fondée aux Etats Unis dans les années soixante par Eric Berne, psychiatre et psychanalyste, l’Analyse Transactionnelle (A.T.) est une théorie de la personnalité et du développement intrapsychique, de la dynamique des relations interpersonnelles ainsi qu’une méthode thérapeutique.

S’inscrivant clairement de par sa filiation analytique dans le courant des psychothérapies humanistes, l’A.T. soutient l’idée que tout être humain est capable d’autonomie : il ou elle est responsable de sa vie et peut décider des changements nécessaires à sa croissance personnelle. L’A.T. peut l’aider à dépasser des influences passées, à changer des patterns d’action insatisfaisants, et à réagir librement à l’ici et maintenant de son existence quotidienne.

Les différentes techniques thérapeutiques utilisées en A.T. permettent des changements dans des domaines correspondant à des questions fondamentales qui à leur tour renvoient à des concepts de base de l’A.T. :

Le travail thérapeutique peut s’effectuer en A.T. de manière hebdomadaire en séances individuelles et ou de groupe, ainsi que sous forme d’ateliers de week-end. Le contrat de changement défini avec la clientèle en fonction de ses objectifs, est un instrument thérapeutique important. Les thérapeutes disposent de méthodes d’intervention visant l’intégration d’aspects cognitifs, émotionnels et corporels.

L’ASAT est reconnue par l’Association Internationale d’Analyse Transactionnelle (ITAA) ainsi qu’à celles de l’Association Européenne d’Analyse Transactionnelle (EATA).

Association Suisse d’Analyse Transactionnelle (ASAT) :

L'analyse et la thérapie bioénergétique

L’analyse bioénergétique est issue des conceptions théoriques et pratiques d’Alexander Lowen et Wilhelm Reich. Elle attribue une importance égale aux manifestations corporelles et à l’expression verbale et affective.

Reich a élaboré le concept de structure caractérielle et de carapace musculaire : les tensions musculaires chroniques ont une fonction défensive permettant la répression des besoins fondamentaux. L’implication du corps dans le processus thérapeutique libère les besoins refoulés et permet de façon concomitante l’émergence des souvenirs à l’origine du refoulement. Lowen a approfondi et élargi la notion de structures caractérielles en les décrivant tant en termes de besoins fondamentaux inscrits dans le développement que du point de vue de caractéristiques corporelles spécifiques. Il a élaboré des interventions et des techniques corporelles ayant des fonctions précises dans le cadre du travail qui reste par ailleurs basé sur une compréhension psychanalytique du processus thérapeutique dans un cadre transférentiel.

Les développements récents de la méthode axent le travail corporel sur les sensations proprioceptives et les mouvements spontanés de la personne dans la relation thérapeutique permettant ainsi la prise de conscience de schémas relationnels et affectivo-moteurs précoces et d’en élaborer les contenus psychiques. Approche corporelle, concepts et techniques analytiques restent étroitement associés.

Les analystes et thérapeutes bioénergéticien∙ne∙s certifié∙e∙s par la Société Suisse d’Analyse et de Thérapie Bioénergétique ont suivi une formation complète dans le cadre de l’Institut International pour l’Analyse et la Thérapie Bioénergétiques (International Institute for Bioenergetic Analysis), celle-ci offre également des activités de formation continue.

Société Suisse d’Analyse et de Thérapie Bioénergétique (SSATB) : 

La psychologie analytique

La psychologie analytique, appellation voulue par C.G.Jung dès 1920, a comme spécificité de s’intéresser à toutes les manifestations créatives et spontanées de l’inconscient (rêves nocturnes, fantaisies diurnes, dessins et peintures spontanées et toute autre expression créative). Elle les considère comme opportunité pour connaître la richesse de notre personnalité et les visées de notre inconscient qui indiquent un chemin.

En parallèle, les troubles psychiques sont considérées comme l’expression symbolique de la recherche d’une réponse aux difficultés de l’existence. La psychothérapie analytique vise à établir un contact avec l’inconscient qui soit vécu avec plus de confiance et de curiosité pour trouver direction et sens. Ce chemin comprend une articulation entre inconscient et inconscient collectif, ce dernier s’étant constitué par l’histoire de l’homme en tant qu’être biologique et social.

La formation en tant qu’analyste jungien exige un important travail sur soi (analyse personnelle) ainsi que l’étude approfondie de l’approche jungienne de la personnalité (moi, persona, ombre, animus-anima, Soi, Individuation) et encore des connaissances de psychiatrie. En plus, l’acquisition de connaissances étendues dans les domaines de la mythologie, de l’histoire des religions, des contes de fées, en tant qu’expressions du patrimoine culturel et spirituel de l’humanité est une spécificité de cette formation qui souligne l’importance du lien de la psychologie analytique avec les productions culturelles au sens large. 

Société suisse de psychologie analytique (SSPA) : 

Formation accréditée – C.G.Jung-Institut Zurich :